Baptiste 
  Piqueret       
       
   
 
Mis à jour le 21-Jan-2024
Thèse en 2021 au Laboratoire d’éthologie Expérimentale et Comparée (Univ. Sorbonne Paris Nord) avec Patrizia d'Ettorre et Jean-Christophe Sandoz.
Octobre 2022 postdoc chez Yuko Ulrich au Max Planck Institute for Chemical Ecology "J'ai quitté les Formica, mais je reste avec une espèce qui était historiquement présente au LEEC, les Ooceraea (Cerapachys) biroi. Je m'intérèsse au "brood care" et je suis à la recherche du signal qui déclenche, par exemple, la phase de fourragement (en présence des larves) puis son arrêt quand les pré-pupe arrivent." (mail du 7 nov 2022)
Février 1922. "Depuis le début de ce mois ci, je suis de retour au LEEC avec Patrizia pendant quelques mois pour travailler sur la cognition chez Formica fusca. Lors de ma thèse, nous avons observé que cette espèce était particulièrement résistante à l'extinction de sa mémoire, alors qu'elle est aussi capable d'apprendre extrêmement rapidement (1 association stimulus/récompense). Nous nous attendions à un compromis entre vitesse d'apprentissage et résistance de la mémoire, mais ce n'était pas le cas. Nous cherchons donc où se situe le compromis chez cette espèce." (mail du 14 février 2022)
Détection 
  olfactive du cancer humain par les fourmis. 
  Voir Cancer, Olfaction 
  des fourmis et vidéo 
  youtube
  Et si on remplaçait les IRM et autres scanners par des fourmis pour dépister 
  les cancers. C'est ce que Baptiste Piqueret a expliqué lors d'un kikikose 
  de l'IRBI à Tours. Il a présenté ses récents travaux 
  de thèse sur la "Détection olfactive du cancer humain par 
  les fourmis".
  Ces résultats ont été publiés (Piqueret et al 2022) 
  et ont enflammé les réseaux sociaux avec des dizaines de sites. 
  
  Par exemple :
  - Les 
  fourmis peuvent détecter le cancer grâce à l’odorat. 
  11 
  janv 24.
Résumé :
  "Les cancers sont la seconde cause de décès chez l’Homme 
  avec presque 10 millions de mort en 2020. Plus tôt cette maladie est détectée 
  et diagnostiquée, meilleures sont les chances de survie du patient. Actuellement, 
  les méthodes de dépistage classiques sont invasives (ex : mammographie) 
  et/ou coûteuses (ex : IRM), mais des méthodes alternatives, basées 
  sur l’apprentissage d’odeurs caractéristiques des cancers, 
  sont prometteuses car non-invasives, rapides et peu onéreuses. Dans ce 
  contexte, cette thèse s’est intéressée à la 
  possibilité d’utiliser les capacités olfactives de discrimination 
  d’une espèce de fourmi, Formica fusca, pour détecter 
  les cancers. Nous avons tout d’abord caractérisé l’apprentissage 
  olfactif associatif chez cette espèce, et démontré que 
  ces fourmis apprenaient rapidement et que la mémoire formée était 
  robuste. Par la suite, en utilisant des lignées cellulaires cancéreuses 
  humaines, nous avons observé que les fourmis pouvaient différencier 
  des cellules saines de cellules cancéreuses, ainsi que deux lignées 
  cancéreuses entre elles. Finalement, nous avons utilisé de l’urine 
  de souris greffées avec des tumeurs humaines comme source d’odeur 
  pour l’apprentissage. Les fourmis se sont montrées capables de 
  différencier l’urine des souris saines de celle des souris malades, 
  mais pas l’inverse, ce que nous attribuons à la saillance plus 
  faible des échantillons cancéreux. L’utilisation d’outils 
  d’analyse chimique (SPME et GC-MS) ont permis de confirmer cette hypothèse 
  et d’établir une liste de biomarqueurs potentiels des cancers. 
  En comparaison de l’odorat canin, qui est le maitre étalon dans 
  ce domaine, les fourmis sont beaucoup plus rapides, moins chères, et 
  tout aussi efficaces. Même si des améliorations peuvent être 
  proposées, cette première étude a mis en lumière 
  le potentiel de l’utilisation des fourmis pour la détection précoce 
  des cancers."
En 2019 école doctorale 
  Galillée (Paris 13) : 
La soutenance de thèse avec Patrizia D'Ettorre et Dominique Fresneau (2021) :

Voir 
  
  -  Piqueret, B., J.-C. Sandoz and P. d'Ettorre (2019a). Ants learn fast 
  and do not forget: associative olfactory learning, memory and extinction in 
  Formica fusca. R. Soc. open sci. 6: 190778. doi: https://doi.org/10.1098/rsos.190778.
  - 
  Piqueret, B., F. Mechta-Grigoriou, B. Bourachot, J.-C. Sandoz and P. d'Ettorre 
  (2019b). Ants are able to detect the odour of cancer cells. 30ème Colloque 
  UIEIS, Avignon. Pdf 
  
  - Piqueret, B., B. Bourachot, C. Leroy, P. Devienne, F. Mechta-Grigoriou, 
  P. d’Ettorre and J.-C. Sandoz (2022). Ants detect cancer cells through 
  volatile organic compounds. iScience 25(3). doi: 10.1016/j.isci.2022.103959. 
  Pdf 
Voir sur les réseaux 
  sociaux (avec 
  une photo de n'importe quelle fourmi, sauf 2 sites avec une photo de Formica 
  fusca)? Baptiste Piqueret est rarement cité.. 
  Inflation médiatique, j'arrête le 13 mars, sauf 
  pour l'article du Monde du 22 mars.
  - Ces 
  fourmis peuvent identifier les cellules cancéreuses chez l’homme, 
  révèle une nouvelle étude (10 mars 2022)
  - Des 
  fourmis capables de repérer les cancers (11 mars 2022, Le Quotidien 
  du médecin)
  - Des 
  fourmis capables de repérer les cancers (11 mars 2022, La Dépèche)
  - Les 
  talents insoupçonnés des fourmis pour détecter les cancers 
  (11 mars 2022, Futura Planète)
  - Santé 
  : des fourmis "renifleuses" capables de détecter les cancers 
  (11 mars 2022, podscat France Inter)
  - Les 
  fourmis peuvent détecter les cancers (11 mars 2022, La Minute Info)
  - Des 
  fourmis pour "renifler" les cancers (11 mars 2022, TV5 Monde)
  - Des 
  fourmis “renifleuses” dressées pour détecter les cancers 
  (11 mars 2022, Allo Docteurs)
  - Insolite, 
  des fourmis "renifleuses" pourraient détecter certains cancers 
  (11 mars 2022, Yahoo actualités)
  - Un 
  chercheur français a appris à des fourmis à «renifler» 
  les cancers (11 mars 2022, Le Parisien)
  - Des 
  fourmis « renifleuses » de cancers, une première mondiale 
  que l'on doit à des chercheurs français (11 mars 2022, Demotivateur) 
  avec une vidéo
  - Des 
  fourmis renifleuses pour dépister le cancer (TF1 Info, 13 mars 2022, 
  avec vidéo)
  - Des 
  fourmis capables de sentir l’odeur du cancer (Trust My Science, 11 
  mars 2022) avec le dessin du protocole expérimental 


- Ces fourmis pourraient prévenir des cancers (11 mars 2022, .huffingtonpost) avec des photos de F. fusca de Paul Devienne du LEEC à Paris Nord)
- Des fourmis pour flairer et "renifler" les cancers (Nice Matin, 11 mars 2022). Voir texte (merci Gérard Renaud)
- Et bien sûr l'article du Monde (Josépine Maunier, 22 mars 2022) : Détecter le cancer, un travail de fourmi.
La réaction 
  de Baptiste Piqueret à ce buzz :
  " En effet, nous ne nous attendions pas à autant d'attention 
  de la part du grand public. Certains ont bien repris l'info (que c'est la première 
  étude de ce genre avec les fourmis avec des résultats très 
  encourageants, mais qu'il faudra encore du travail pour voir ça à 
  l’hôpital). D'autres ont préféré titrer "Les 
  fourmis soignent les cancers"... Par 
  curiosité j'ai regardé les commentaires sous les articles, et 
  certaines personnes refusent d'or et déjà l'idée même 
  d'avoir un dépistage avec les fourmis, car elles ne veulent pas être 
  recouvertes d'insectes sur leur corps ! Si cette méthode va jusqu'à 
  l'étape clinique, nous allons devoir faire un long travail d'explication 
  sur le fait que les fourmis ne seront pas en contact direct avec les patients, 
  et n'iront pas grignoter les parties cancéreuses du corps humains en 
  rentrant à l'intérieur... On cherche maintenant un journal pour 
  publier la suite de ces travaux où les fourmis utilisent l'urine pour 
  détecter la présence de tumeur chez des souris (dernier chapitre 
  de ma thèse)." 
  (mail du 4 avril 2022).