Résistance thermique
Mis à jour le 03-Jul-2025
La
résistance thermique des fourmis.
Sujet d'actualité s'il en est avec le changement climatique.
De nombreux travaux traitent de cette question importante, par exemple sur les
fourmis comme les Cataglyphis qui fourragent dans le désert
en pleine chaleur. Sujet
d'actualité s'il en est avec le changement climatique. Une revue de la
littérature sur les limites de température minimum et maximum
pour la survie des fourmis (Nascimento et al 2022).
Et une revue plus
générale toute récente avec plein de statistiques incompréhensibles
!!! Principale conclusion : une faible adaptabilité physiologique des
insectes à des températures extrêmes (Weaving et al 2022).
Une revue
de la littérature sur les limites de température minimum et maximum
pour la survie (Nascimento et al 2022).
Et une revue plus générale toute récente avec
plein de statistiques incompréhensibles !!! Principale conclusion : une
faible adaptabilité physiologique des insectes à des températures
extrêmes (Weaving et al 2022).
Chez les fourrageuses de Formica cinerea en Pologne, dans des endroits où la température peut atteindre 61°C. Quand la température augmente, les fourmis accélèrent et ont tendance à raccourcir leur trajet comme les spécialistes de la résistance thermique (Spilinski & Cerdá 2022).
Aphaenogaster senilis est une espèce thermophile. Elle a été étudiée dans deux habitats non perturbés dans le parc de Donana (Région de Séville) : prairie (12 nids) et forêt (25 nids). Les colonies s'adaptent à leur environnement par différentes stratégies de récolte. Il ne semble pas qu'il y ait une "personnalité" des colonies, contrairement à ce que cherchaient les auteurs (Kolay et al 2022).
La résistance au stress thermique chez les fourmis selon Irene Villalta Alonzo
Chez les fourmis, comme chez tous les ectothermes, la température a un rôle central sur des fonctions majeures comme le développement et l’activité. Les températures extrêmes régulent l’activité de fourragement des ouvrières et limitent la vitesse de développement des larves. Dans les milieux arides du pourtour méditerranéen, la température a un effet structurant sur les communautés de fourmis. En effet, la partition temporelle de la niche thermique permet la coexistence d’espèces thermorésistantes et thermosensibles. Parmi les premières, on trouve beaucoup d’espèces peu populeuses et incapables de contrôler des ressources alimentaires face à des dominantes plus populeuses et agressives. Ainsi, certaines espèces subordonnées sont capables d’affronter des températures extrêmement élevées et fourrager à des heures centrales de la journée lorsque les dominantes sont totalement inactives. Cependant, les mécanismes moléculaires sous-jacents et leur évolution sont encore largement inconnus.
Aphaenogaster iberica est une espèce thermophile présente dans les régions les plus arides de la péninsule ibérique. Dans les montagnes de la Sierra Nevada, elle est distribuée depuis le niveau de la mer jusqu’à 2000m d’altitude. Pourtant, ses capacités de dispersion sont faibles et la structure des populations (mesurée avec des marqueurs microsatellites et mitochondriaux) est très marquée. Des populations proches géographiquement mais génétiquement bien différenciées sont donc soumises à des conditions climatiques très différentes qui limitent leur activité et leur efficacité de fourragement. Nous avons choisi ce modèle pour étudier dans un premier temps les capacités de résistance à la température (chaud et froid) et à la sécheresse de 6 populations situées entre 0 et 2000m d’altitude pour nous intéresser aux mécanismes physiologiques et génétiques responsables de ses capacités d’adaptation.)
Les secrets de l’adaptation de la faune et de la flore aux déserts, Le Monde Sciences et Médecine, 2 avril 2025, par Nathaniel Herzberg et Florence Rosier. Interview de Xim Cerda, spécialiste des fourmis désertiques comme les Cataglyphis. Page1, pages4-5.).
Réf